格林童话法语版Lemaître.doc

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资源描述

1、Le matre-voleurIl tait une fois un vieil homme et sa femme, assis devant leur pauvre maison. Aprs le travail, ils prenaient quelque repos. Tout coup arriva une magnifique voiture, tire par quatre chevaux noirs, dont descendit un homme richement vtu. Le paysan se leva, sapprocha du seigneur, lui dema

2、nda ce quil dsirait et en quoi il pourrait lui tre utile. Ltranger lui tendit la main et dit :- Je nai quun dsir : dguster pour une fois un repas campagnard. Prparez des pommes de terre comme vous le faites pour vous ; je prendrai place votre table et leur ferai honneur avec joie.Le paysan sourit et

3、 dit :- Vous tes comte, prince ou mme duc. Des gens trs bien ont parfois de telles envies. Que la vtre soit satisfaite !Sa femme alla la cuisine et commena laver et plucher les pommes de terre dont elle voulait faire des boulettes la mode paysanne. Pendant quelle travaillait, le vieux dit ltranger :

4、- En attendant, venez au jardin. Jai encore quelque chose y faire.Il avait creus des trous et voulait y planter des arbres.- Navez-vous pas denfants, lui demanda ltranger, qui pourraient vous aider dans votre travail ?- Non, rpondit le paysan. Jai bien eu un garon, ajouta-t-il, mais il est parti de

5、par le monde, voici bien longtemps. Ctait un jeune dprav, malin et astucieux, mais qui ne voulait rien apprendre et ne cessait de jouer de mauvais tours. la fin, il est parti et je nen ai plus jamais entendu parler.Le vieil homme prit un arbuste, le plaa dans un trou et lui adjoignit un tuteur. Et q

6、uand il eut rassembl la terre et quil leut bien tasse, il lia larbre au tuteur avec des brins de paille, en haut, au milieu et en bas.- Mais dites-moi, dit le seigneur, pourquoi nattachez-vous pas de mme un tuteur cet arbre rabougri, l dans le coin, qui trane presque par terre tant il est tordu, de

7、faon quil pousse droit ?Le vieux eut un sourire et dit :- Vous parlez, Monsieur, comme vous lentendez. On voit bien que vous ne vous tes jamais occup de culture. Cet arbre l est vieux et rabougri. Personne ne pourra plus jamais le redresser. Cest quand ils sont jeunes que lon peut faire pousser les

8、arbres droit.- Cest comme pour votre fils, dit ltranger. Si vous laviez dress pendant quil tait encore jeune, il ne serait pas parti. Lui aussi a d devenir dur et rabougri.- Certainement, rtorqua le vieux, voil dj bien longtemps quil est parti , il a d changer.- Le reconnatriez-vous sil se prsentait

9、 devant vous ?- Je reconnatrais trs difficilement ses traits, rpondit le paysan. Mais il est possde un signe particulier, une envie sur lpaule, qui ressemble un haricot. ces mots, ltranger retira sa veste, dnuda son paule et montra lenvie au paysan.- Seigneur Dieu ! scria celui-ci, tu es vraiment mo

10、n fils.Et lamour quil avait pour son enfant gonfla son cur.- Mais, ajouta-t-il, comment peux-tu tre mon fils ? Tu es devenu un grand seigneur qui vit dans la richesse et le superflu. Comment en es-tu arriv l ?- Ah ! pre, rpondit le seigneur, le jeune arbre tait attach un tuteur trop faible et il a p

11、ouss tordu. Maintenant, il est trop vieux et ne se redressera plus. Comment jen suis arriv l ? Je suis devenu voleur. Mais ne vous effrayez pas ; je suis un matre voleur. Pour moi nexistent ni serrures ni verrous. Tout ce qui me plat mappartient. Ne croyez pas que je vole comme un quelconque voleur.

12、 Non. je ne prends que le superflu des riches. Les pauvres peuvent tre tranquilles ; je leur donnerais plutt que de leur prendre.- Ah ! mon fils, dit le vieux, tout cela ne me plat pas pour autant. Un voleur est un voleur. Je te le dis : cela finira mal.Il le conduisit auprs de sa mre et lorsquelle

13、apprit quil tait son fils, elle en pleura de joie. Mais quand il lui dit quil tait devenu matre voleur, son visage se couvrit de larmes de tristesse. Finalement, elle dit :- Mme sil est voleur, il est mon fils et je suis heureuse de le revoir.Ils prirent tous place table et le voleur mangea de nouve

14、au avec ses parents la mauvaise nourriture quil avait connue si longtemps. Puis le pre dit :- Si notre seigneur, le comte, l-bas dans son chteau, apprend qui tu es et ce que tu fais, il ne te prendra pas dans ses bras et ne te bercera pas comme il la fait le jour de ton baptme ; il tenverra balancer

15、 au bout dune corde.- Soyez sans inquitude, mon pre, dit le fils. Il ne me fera rien : je connais mon mtier. Aujourdhui mme, jirai chez lui.Quand vint le soir, le matre voleur prit place dans sa voiture et se rendit au chteau. Le comte le reut avec dfrence, le prenant pour un personnage respectable.

16、 Lorsque ltranger lui eut dit qui il tait, il plit et resta quelque temps silencieux. Puis il dit :- Tu es mon filleul. Mon pardon tiendra lieu de justice et jagirai imprudemment ton gard. Puisque tu te vantes dtre un matre voleur, je vais soumettre ton art lpreuve. Si tu choues, la corde sera ton p

17、ouse et le croassement des corbeaux te servira de marche nuptiale.- Monseigneur, rpondit le voleur, choisissez trois preuves aussi difficiles que vous le voudrez ; si je ne russis pas raliser ce que vous demanderez, vous ferez de moi selon votre bon plaisir.Le comte rflchit un instant, puis il dit :

18、- Eh bien ! pour commencer, il faudra que tu me voles un cheval lcurie ; en deuxime lieu, il te faudra retirer les draps de notre lit pendant que nous y serons couchs, ma femme et moi, sans que nous nous en apercevions. En mme temps, tu retireras, de son doigt, lalliance de mon pouse. En troisime et

19、 dernier lieu, je veux que tu procdes lenlvement du cur et du bedeau en pleine glise. Prends bien note de tout cela, car il en va de ta vie !Le matre voleur se rendit la ville la plus proche. Il acheta de vieux habits une paysanne et sen revtit. Il se farda le visage avec de la couleur brune, y dess

20、inant mme des rides. Il remplit un petit tonneau de vin de Hongrie auquel il mlangea un puissant soporifique. Il plaa le tonneau sur un support fix son dos et, dune dmarche vacillante, il se rendit pas lents au chteau du comte.Lorsquil y parvint, il faisait dj nuit. Il sassit sur une pierre dans la

21、cour, se mit tousser comme une vieille poitrinaire et se frotta les mains comme sil mourait de froid. Devant la porte des curies, des soldats taient allongs autour dun feu. Lun deux remarqua la femme et lui cria :- Viens par ici, petite mre, viens te rchauffer prs de nous. Puisque tu nas pas de toit

22、, prends lhtel qui se trouve sur ton chemin.La vieille sapprocha deux en boitillant, leur demanda de la dbarrasser du support et du tonneau et sassit auprs deux.- Quas-tu donc dans ton tonneau, la vieille ? demanda lun des soldats.Un bon coup de vin, rpondit-elle. Je vis de ce commerce. Pour de larg

23、ent et quelques bonnes paroles, je vous en donnerai volontiers un verre.- Apporte voir ! dit le soldat.Elle le servit et les autres suivirent lexemple de leur camarade.- Hol ! les amis, cria lun deux ceux qui se tenaient dans lcurie, il y a ici une petite mre qui a du vin aussi vieux quelle. Buvez-e

24、n un coup ; a vous rchauffera lestomac mieux que notre feu.La vieille porta son tonneau dans lcurie. Un des soldats tait assis sur le cheval tout sell du comte ; un autre tenait la bride, un troisime soccupait de natter la queue. La vieille versa boire tant quon voulut, jusqu puisement de la source.

25、 Bientt, la bride tomba de la main de celui qui la tenait et lui-mme sen alla ronfler par terre ; lautre abandonna la queue, sallongea et ronfla plus fort encore ; celui qui tait en selle y resta, mais sa tte sinclina presque jusque sur le cou du cheval , il sendormit son tour et se mit mettre des b

26、ruits de soufflet de forge. Les soldats qui taient dehors dormaient depuis longtemps. Ils ne bougeaient pas plus que sils eussent t de pierre. Quand le matre voleur vit que tout avait bien march, il plaa dans la main de lun une corde la place de la bride, lautre un balai de paille en remplacement de

27、 la queue. Mais quallait-il faire du troisime, celui qui tait sur le cheval ? Il ne voulait pas le faire tomber : il se serait rveill et aurait pu crier. Le voleur trouva le bon moyen : il dfit les courroies de la selle, accrocha celle-ci des cordes qui pendaient au mur dans des anneaux et hissa le

28、cavalier au plafond. Puis il attacha solidement la corde un poteau. Il eut tt fait de librer le cheval de sa chane. Mais on risquait dentendre le bruit que feraient ses sabots sur les pavs de pierre de la cour. Il les enveloppa de vieux chiffons, fit sortir le cheval avec prcaution de lcurie et de l

29、a cour, lui sauta dessus et partit au galop.Quand le jour fut lev, le matre voleur se prcipita au chteau avec le cheval. Le comte venait de se rveiller et il regardait par la fentre.- Bonjour, Monseigneur ! lui cria le voleur. Voici le cheval que jai russi sortir de lcurie. Regardez comme vos soldat

30、s dorment bien ! Et si vous allez lcurie, vous verrez comme vos gardes sy sont mis laise.Le comte ne put sempcher de rire. Puis il dit :- Tu as russi une fois. Il nen ira pas de mme la prochaine. Et je te prviens ; puisque tu tes prsent comme voleur, agis en voleur.Le soir, quand la comtesse sen fut

31、 se coucher, elle serra bien fort les doigts de la main qui portait lalliance et le comte lui dit :- Toutes les portes sont fermes et verrouilles ; je vais rester veill et jattendrai le voleur. Sil entre par la fentre, je labats.Le matre voleur, lui, se rendit dans lobscurit au gibet, en dcrocha un

32、pauvre pcheur qui pendait l et, sur son dos, il le porta au chteau. Il appuya une chelle sous la fentre de la chambre coucher du comte et commena grimper. Quand il fut arriv assez haut pour que la tte du mort apparaisse la fentre, le comte, qui guettait depuis son lit, tira un coup de pistolet. Auss

33、itt, le voleur laissa dgringoler le pendu, sauta lui-mme au bas de lchelle et se cacha dans un coin. La lune tait si brillante quil vit nettement le comte descendre par lchelle, et porter le cadavre dans le jardin. Il commena y creuser un trou pour lenterrer. Voil le bon moment , se dit le voleur. I

34、l se faufila hors de son coin et monta par lchelle, dans la chambre de la comtesse.- Ma chre pouse, dit-il en contrefaisant la voix du comte, le voleur est mort. Mais comme il tait mon filleul et quil fut plus coquin que mchant, je ne veux pas quil soit expos la honte publique. Jai galement piti de

35、ses pauvres parents. Avant que le jour se lve, je vais lensevelir moi-mme dans le jardin pour que laffaire ne sbruite pas. Donne-moi les draps pour que jy enveloppe le corps.La comtesse lui donna les draps.- Et puis, sais-tu, jai envie dtre gnreux. Donne-moi donc ta bague. Le malheureux a risqu sa v

36、ie pour elle ; quil lemporte dans la tombe.La comtesse ne voulait pas aller contre la volont de son mari et, quoiquil lui en cott, elle retira lalliance de son doigt et la lui tendit. Le voleur partit avec son butin et arriva sans encombre la maison, avant mme que le comte et achev son travail de fo

37、ssoyeur.Il en faisait une figure, le comte, le lendemain matin, quand le voleur lui rapporta les draps et lanneau !- Serais-tu sorcier ? lui demanda-t-il. Qui ta sorti de la tombe dans laquelle je tai moi-mme enfoui ? Qui ta rendu la vie ?- Ce nest pas moi que vous avez enterre dit le voleur, mais u

38、n pauvre pcheur enlev au gibet.Et il lui raconta en dtail comment il avait fait. Le comte dut convenir quil tait vraiment un voleur plein de ruse.- Mais tu nen as pas fini ! lui dit-il. Il te reste une dernire tche accomplir et si tu ny russis pas, tout ce que tu as dj fait ne te servira de rien.Le

39、voleur sourit et ne rpondit pas.Lorsque la nuit fut venue, il se rendit lglise du village avec un grand sac sur le dos, un paquet sous le bras et une lanterne la main. Dans le sac, il y avait des crabes et dans le paquet des petites bougies. Le voleur sinstalla dans le cimetire, sortit un crabe du s

40、ac, et lui colla une bougie sur le dos. Il lalluma, posa lanimal sur le sol et le laissa marcher. Il en prit un deuxime, procda la mme opration et continua ainsi jusqu ce quil et retir tous les crabes du sac. Il saffubla alors dune longue houppelande noire qui ressemblait une robe de moine et fixa s

41、on menton une longue barbe grise. Rendu mconnaissable, il pntra dans lglise et monta en chaire. Lhorloge du clocher sonnait prcisment minuit. Quand le dernier coup eut tint, il cria trs fort, dune voix perante :- Oyez, pauvres pcheurs ! La fin du monde est arrive ! Le jour du jugement dernier nest p

42、lus loign ! coutez ! coutez ! Que celui qui veut aller au ciel entre dans mon sac. Je suis saint Pierre, celui qui ouvre ou ferme la porte du Paradis. Regardez, dehors, dans le cimetire, les morts sortent de leurs tombes et rassemblent leurs ossements. Venez, venez, entrez dans le sac, cest la fin d

43、u monde !Sa voix retentit dans tout le village. Le cur et le bedeau, qui habitaient tout prs de lglise, lavaient entendue les premiers. Lorsquils virent les lumires se promenant dans le cimetire, ils comprirent que quelque chose dinhabituel se passait et se rendirent lglise. Ils coutrent le prche du

44、 voleur pendant quelque temps. Puis le bedeau toucha le cur du coude et dit :- Aprs tout, il ne serait pas mauvais de profiter de loccasion et daller ensemble, sans plus de difficult, au Paradis, avant le jugement dernier.- Bien sr, rpondit le prtre. Cest ce que je me disais. Si vous tes daccord, no

45、us allons y aller.- Oui, reprit le bedeau, mais la priorit vous appartient. Je vous suivrai.Le prtre passa donc le premier et monta en chaire o le voleur tenait son sac. Il sy faufila, suivi du bedeau. Aussitt, le matre voleur ficela solidement le sac et le tira au bas de lescalier. Chaque fois que

46、les ttes des deux dupes heurtaient une marche, il criait :- Nous franchissons dj les montagnes !De la mme faon, il les trana travers le village et quand il passait dans des flaques deau, il disait :- Maintenant, nous traversons dj les nuages de pluie !Et quand, finalement, il monta lescalier du chte

47、au, il scria :- Nous sommes dans lescalier du paradis ; nous allons entrer dans lantichambre !Quand il fut arriv en haut, il jeta le sac dans la cage aux colombes et comme celles-ci battaient des ailes, il dit :- Entendez-vous comme les anges se rjouissent et agitent leurs ailes ?Il referma la porte

48、 de la cage et sen fut.Le lendemain matin, il se rendit auprs du comte et lui dit quil avait accompli sa troisime tche en enlevant le cur et le bedeau en pleine glise.- O les as-tu laisss ? demanda le comte.- Ils sont en haut, dans la cage aux colombes, enferms dans un sac et simaginant tre au Ciel.Le comte alla voir lui-mme

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